Il me revient fréquemment, ces temps derniers, l’écho de conversations à mon sujet. Mon nom circule. Mais pas du tout de la façon dont je pourrais le souhaiter. Vraiment pas, non. Il semblerait que je suis un être infâme, infréquentable, dont les livres doivent être soigneusement ignorés et que les journalistes des grandes rédactions sont censés jeter au vide-ordures, si, fâcheusement, ils les reçoivent.

Je ne sais si on leur recommande de les toucher uniquement avec des gants de caoutchouc et de se désinfecter les mains après ce geste fatal, mais je pourrais être enclin à le penser. Mes articles ne doivent pas être commentés tant ils sont nauséabonds.